A Beyrouth, où elle a été reçue (20/02) par le Président de la république Michel Aoun et par le Premier ministre Saad Rafic Hariri (le Président du Parlement Nabih Berri étant en déplacement à Téhéran), la candidate à l’élection présidentielle Marine Le Pen a axé son discours sur trois grands thèmes :
(i) les relations historiques entre le Liban et la France,
(ii) la lutte contre l’Islam radical et
(iii) la crise des réfugiés.
Certes, la présidente du Front National ne fait pas l’unanimité au Liban. Mais, elle a bénéficié d’un accueil chaleureux de la part des autorités libanaises et des personnalités qu’elle a rencontrées, et elle a très certainement amélioré son image de présidentiable auprès de ses compatriotes installés au Liban.
Dans cette note de 2.334 mots, réservée à ses clients, MESP revient sur
(iv) le déplacement de Mme Le Pen au Liban, dans sa forme: personnalités rencontrées, sécurité, couverture médiatique,
(v) la non assistance de la part de l’Ambassade de France à Beyrouth à la candidate Le Pen (une Ambassade très impliquée pourtant dans l’accompagnement du candidat Emmanuel Macron lors de son déplacement au Liban),
(vi) les trois thèmes majeurs discutés lors des rencontres franco-libanaises au Palais présidentiel, au Grand Sérail, avec les instances religieuses et les autres personnalités politiques,
(vii) les positions politiques exprimées par Le Pen à l’occasion de cette visite sur la Syrie et le Président Bachar el-Assad, sur l’islam radical et la lutte contre Daech et le terrorisme, sur la présence massive de réfugiés syriens au Liban, et sur les Chrétiens d’Orient.
Dans cette note, MESP
(viii) tente d’évaluer l’impact de cette visite sur l’image de Le Pen auprès des électeurs franco-libanais (traditionnellement attirés par le vote gaulliste),
(ix) avant de proposer une évaluation du discours de la candidate à la présidence sur les questions géopolitiques intéressant directement le Liban (Syrie, Russie, Iran, Israël, Arabie saoudite, Daech, Chrétiens d’Orient, etc.).