Arithmétiquement, et politiquement, l’élection du chef du Courant Patriotique Libre le général Michel Aoun à la Présidence de la république, le 31/10, est acquise.
Dans cette note de 4.056 mots, MESP (i) cherche à identifier et analyser les fondements des arrangements libano-libanais qui ont permis d’imaginer ce montage politique présenté comme optimal dans le contexte actuel.
Dans cette note, réservée à ses clients, MESP (ii) tente d’interpréter l’opposition à ces arrangements, d’une frange du camp pro-syrien et celle manifestée par une partie du camp sunnite.
Dans cette note, il est question notamment
(iii) de comprendre les réticences du Président du Parlement et du mouvement chiite Amal, Nabih Berri, et
(iv) d’anticiper l’évolution du rapport des forces entre les diverses composantes du pouvoir politique qui se reconstitue actuellement.
Afin d’élargir le spectre de son analyse, MESP revient sur une série de dossiers qui marqueront le début du mandat Aoun :
(v) l’Accord de Taëf et l’échec du « sunnisme politique », les enjeux de l’adoption (ou non) d’une nouvelle loi électorale, etc.
(vi) le recentrage de la politique saoudienne au Levant et sa dimension libanaise, les rivalités interarabes (Arabie saoudite, Qatar, Egypte), le forcing de la Turquie, la consolidation par l’Iran de ses acquis, etc.
(vii) la délicate élaboration de la Déclaration ministérielle, l’armement du Hezbollah, la présence syrienne massive, le terrorisme, les enjeux sociaux et économiques, l’exploitation du potentiel énergétique, etc.
(viii) les constantes et les variables dans la politique extérieure libanaise, les relations libano-arabes, le Liban dans les politiques des puissances régionales et internationales, etc.