MENA – France: La géopolitique des exportations militaires: le Rafale


Si les exportations d’armement s’inscrivent dans la politique de défense et de sécurité d’un pays comme la France, celles de systèmes qualifiés de stratégiques tels que l’avion de combat Rafale, les PBC Mistral ou les sous-marins à propulsion nucléaire, sont, à l’évidence, au cœur de la géopolitique mondiale.

Dans cette note de 2.650 mots, MESP

(i) s’interroge sur la pertinence d’une « géopolitique du Rafale », comme une composante de la défense française et de la géopolitique de la France.

Dans cette note, réservée à ses clients, MESP

(ii) propose un schéma élargi à l’ensemble du « dispositif Rafale » : les utilisateurs du Rafale avec un triangle Egypte-Golfe-Inde, et, plus largement, le déploiement de Rafale et de Mirage 2000 français sur la base d’Abu Dhabi, en Jordanie (Chammal), sur le porte-avions CDG, à Djibouti (Barkhane), etc.

Il est certes délicat de chercher à dissocier une composante militaire (forces aériennes) et un système d’armes (avions de combat), de l’ensemble des éléments qui constituent la politique de défense et de sécurité de la France, y compris dans sa dimension exportations d’armements, projection des forces, etc. Mais l’exercice est intéressant à tenter dans la mesure surtout qu’il permet de mettre en avant la transformation progressive du Rafale (avec aujourd’hui le Mirage 2000 et demain le nEUROn, et aux côtés d’autres systèmes stratégiques) en un vecteur géopolitique majeur, dans le cadre des alliances établies par la France en Afrique, en Méditerranée, dans le Golfe, en Océan Indien, en Asie (le Rafale et les sous-marins n’accompagnent-ils pas le pivot de la France vers l’Asie ?).

Dans cette note, MESP

(iii) s’attarde sur « le club des utilisateurs du Rafale » dont le noyau dur est désormais constitué par l’Inde, l’Egypte et le Qatar (trois pays qui ont expérimenté les prédécesseurs du Rafale, avec aussi un pays comme les Emirats Arabes Unis, qui s’intéresse également à l’avion multi-rôle français), aux côtés de la France,

(iv) tente de comprendre les motivations qui expliquent le choix de ces pays en faveur du système français,

(v) et d’anticiper l’impact de ces choix sur l’influence mondiale de la France.  

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