L’Occident découvre les effets de la radicalisation islamique, à la manière de la découverte de l’Amérique par Christophe Colomb.
L’islam, radical, offensif et conquérant, n’existait-il pas avant sa découverte par les Occidentaux, grâce à la mondialisation ?
La réponse est si, bien évidemment.
Mais, ceux qui hésitent à répondre ne voyaient pas cela venir pour d’innombrables raisons plus ou moins acceptables. Ils ont tendance à penser que l’islam radical émerge, aujourd’hui, dans un contexte géopolitique et social particulier, et qu’il émerge de nulle part. Pourtant, tout cela était bien prévisible.
Désormais plus visible, cet islam, radical, bien ancré dans des communautés musulmanes traditionnalistes, devient, avec la démocratisation des moyens de communication, plus accessible et plus porteur. L’effet de contagion, et toujours cette mondialisation déréglée et dérégulée, viennent le jeter à la face des Occidentaux, et de manière violente.
Ceux qui philosophent sur un islam de France, ou islam à la française, ou islam de France, sont, généralement, les mêmes qui ne pouvaient voir venir cet islam radical, agressif, conquérant, qui a pour mission, ou effet, de barrer la voie à toute francisation de l’islam. Porté par la vague de la mondialisation, qu’elle soit de nature technologique (technologies de l’information) et/ou humaine (migrations toutes tendances confondues), l’islam conquérant qui puise ses sources dans un devoir sujet à diverses interprétations, le djihad, ne peut que desservir cette ambition franco-occidentale de vouloir soumettre les lois divines (aujourd’hui l’islam) à celles des Constitutions (seule une Constitution basée sur la Charia pourrait encadrer un islam en effervescence).
Pour les promoteurs d’une francisation de l’islam, pour se limiter à la seule société française, cette entreprise se retrouve donc obstruée par la vague de « radicalisation » qui déborde désormais sur communautés musulmanes du globe, y compris celles de France et d’Europe […].
Dans cette note de 4.467 mots, MESP tente (i) d’évaluer les programmes de DERADICALISATION, d’accompagnement, de réinsertion, etc., qui vont engloutir des budgets consistants, et qui vont ouvrir la voie à un BUSINESS juteux… Dans cette note réservée à ses clients, MESP (ii) s’aventure dans un parallèle entre les programmes imaginés en France, en Europe et maintenant au Canada, et ceux appliqués dans un pays comme…l’Arabie Saoudite…