Sauver l’accord de Taëf, une obsession saoudienne devenue franco-saoudienne, passe-t-il nécessairement par l’éviction du général Michel Aoun de la Présidence de la république?
Le Président français François Hollande semble en être convaincu. Sa rencontre, en novembre, à l’Elysée, avec l’ancien Premier ministre libanais pro-saoudien Saad Rafic Hariri semble l’avoir conforté dans ce choix. Ecarter Aoun au profit de Sleiman Frangieh, allié décomplexé de l’axe syro-iranien et ami personnel du Président syrien Bachar el-Assad, est-il une solution réaliste?
Le dossier libanais sera probablement abordé à l’occasion de la rencontre, reprogrammée fin janvier, à Paris, entre Hollande et son homologue iranien Hassan Rouhani.
Dans cette note de 1.666 mots, MESP tente de répondre à ces questions, et cherche à évaluer les chances de voir Paris et Téhéran coordonner leurs efforts en vue de préserver la stabilité du Liban dans la phase actuelle.
Dans cette note, réservée à ses clients, MESP tente de comprendre l’initiative française en faveur de l’élection de Frangieh, dans le cadre d’une approche plus globale qui associe aussi les Saoudiens, les Russes, les Américains et les Syriens, en plus des Iraniens.
Enfin, dans cette note, MESP tente une SWOT Analysis, peu encourageante, de la candidature de Frangieh dans le contexte actuel.
Hollande doit-il “persister et signer” dans cette voie?