Arabie Saoudite: Mohammad B. Salman à l’Elysée: convergences franco-saoudiennes et opportunités d’affaires


Washington-Moscou-Paris, en passant par Le Caire, Doha et Manama, c’est le circuit diplomatique du prince Mohammad Ben Salman Ben Abdulaziz entre avril et juin. Le prince héritier du prince héritier, qui revient à Paris en visite officielle cette fois (24/06), après sa halte parisienne privée sur son chemin vers et de Washington, exploite la panoplie de casquettes dont il dispose afin de se présenter à ses interlocuteurs internationaux.

Il est Prince héritier du Prince, Ministre de la Défense, Président du Conseil pour le développement économique et social. Il est surtout le fils du Roi Salman, et monopolise de plus en plus le pouvoir avec son cousin et néanmoins rival le Prince héritier et Ministre de l’Intérieur Mohammad Ben Nayef Ben Abdulaziz.

A Paris, où il a dépêché dernièrement ses hommes d’affaires, Mohammad Ben Salman préside la délégation de son pays à la réunion du Haut comité franco-saoudien dont la création avait été annoncée lors d’une visite du Président François Hollande à Riyad en 2013. Les trois principaux thèmes à l’ordre du jour de cette rencontre parisienne sont: le nucléaire civil (un sujet qui sera discuté avc les Français après la signature d’un MoU avec les Russes, et avant la finalisation du deal nucléaire iranien), l’aviation (les Saoudiens ont des besoins pratiquement similaires en nombre d’avions à ceux que les Iraniens font miroiter aux avioneurs), et la santé (une priorité sociale pour Riyad).

Mohammad Ben Salman abordera les questions politiques et stratégiques (et la coopération militaire) avec le Président Hollande qui le recevra à l’Elysée.

Dans cette note de 3.446 mots, réservée à ses clients, MESP aborde
(i) l’évolution des relations franco-saoudiennes depuis l’accession au trône du Roi Salman Ben Abdulaziz,
(ii) la place que pourra occuper la France dans le club des partenaires internationaux de Riyad dans une perspective de moyen et de long terme,
(iii) les dossiers de coopération avec Paris, prioritaires pour Mohammad Ben Salman.

Dans cette note, MESP
(iv) tente d’imaginer la tournure que pourraient prendre les relations saoudo-américaines dans l’après-Obama, et
(v) cherche à identifier les limites aux tentatives actuelles de rapprochement entre Riyad et Moscou.

Enfin, MESP
(vi) propose une lecture saoudienne du dossier nucléaire iranien,
(vii) fait le point sur les politiques syrienne, irakienne et yéménite de la nouvelle équipe dirigeante saoudienne, et
(viii) explique l’évolution des rapports entre Riyad et plusieurs de ses partenaires régionaux (Egypte, Turquie, Qatar, Emirats Arabes Unis).

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