Liban – Méditerranée Orientale: Les Français, Total et GDF Suez, se positionnent, malgré un intérêt en dents de scie


La France poursuit son retour en force sur la scène levantine et libanaise : elle multiplie, appuyée par Washington, les initiatives diplomatiques et politiques en vue de contribuer au dénouement de la crise constitutionnelle que vit actuellement le Liban, et à la stabilisation de la situation interne; elle redevient, grâce à un partenariat avec l’Arabie saoudite, un partenaire principal de l’Armée libanaise dans sa guerre contre l’Etat Islamique  alors que ses troupes au sein de la FINUL contribuent à la stabilisation du front sud; culturellement, la France, dont la langue cède sa première place à l’Anglais, maintient son programme traditionnel, en dépit d’un contexte difficile; économiquement, les entreprises françaises, fortement concurrencées sur un marché qui leur était plus accessible, font preuve d’un dynamisme certain là où les opportunités sont réelles.

Dans ce domaine, les Français, via Total et GDF Suez, ont exprimé leur intérêt à s’associer à l’exploitation du secteur du gaz et du pétrole offshore du Liban, alors qu’ils se positionnent, plus globalement, sur les marchés du bassin oriental de la Méditerranée. L’intérêt de ces entreprises pour le Liban évolue en dents de scie, et en fonction d’une série de paramètres complexes dont des paramètres strictement libanais.

Dans cette note de 4203 mots, réservée à ses clients, MESP s’intéresse à l’ensemble de ces paramètres qui expliquent et dictent parfois l’évolution de l’intérêt que manifestent Total et GDF Suez pour le gaz et le pétrole libanais. MESP s’attarde aussi sur les choix, certains pour les uns et précaires pour les autres, des réseaux d’affaires locaux (représentations, contacts politiques, consultants, etc.) et sur l’approche française du marché libanais comparée à celle de la concurrence.

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