Sur son site, ODAS présente sa double mission au service du secteur de la défense et de la sécurité : la commercialisation et le contrôle. Sa zone géographique est aujourd’hui le monde, avec une expertise revendiquée pour le Moyen-Orient, après avoir longtemps servi les intérêts des industriels et de l’Etat français sur le marché saoudien depuis sa création (SOFRESA). La SOFRESA, qui n’aurait pas servi que des intérêts industriels et gouvernementaux lorsqu’elle avait l’exclusivité des montages financiers avec le clan Sultan, ne pouvait survivre à la disparition de sa raison d’être originelle. Depuis l’effritement des réseaux “franco-Sultan”, la disparition de la SOFRESA donna lieu à cette nouvelle structure, ODAS, en mal, depuis, de missions claires.
Aujourd’hui dirigée par l’ancien CEMA l’amiral Edouard Guillaud qui succède à l’amiral Alain Oudot de Dainville, ODAS (www.odas.fr) entend briser le tête à tête avec l’Arabie saoudite et dans lequel la SOFRESA s’était enfermée. Cela implique l’élargissement de sa zone géographique pour englober d’autres pays du Moyen-Orient et pour aller au-delà de cette seule région avec, éventuellement, une expertise monde.
Middle East Strategic Perspectives, qui se limite à sa zone géographique, la zone MENA, s’interroge sur l’utilité réelle d’une telle structure dans le contexte actuel. Dans cette note de 600 mots, MESP donne l’exemple de deux marchés, qui n’en font qu’un en réalité, le marché libanais et le marché saoudien, où ODAS peine encore aujourd’hui à trouver sa vitesse de croisière.
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Tags: Alain Oudot de Dainville, Arabie Saoudite, Armée libanaise, Direction des Affaires Stratégiques DAS, Edouard Guillaud, France, Liban, ODAS, SOFRESA, Sultan Bin Abdulaziz